Suis-je un étudiant en situation de handicap ?

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Cette notion de situation concerne toute personne, qu’elle soit dite handicapée ou non.
La « situation de handicap » résulte de l’inadéquation entre les aptitudes, les besoins d’une personne dans son environnement humain et naturel et une tâche à accomplir ou un objectif à atteindre.
Lien utile : Guide de l'accompagnement de l’étudiant en situation de handicap

Quels sont les différents types de troubles entraînant une situation de handicap durable ou définitive :

  1. Sous le titre très général de troubles moteurs, sont regroupées toutes les altérations physiques autres que sensorielles pouvant entraîner une atteinte partielle ou totale de la motricité, notamment des membres supérieurs et/ou inférieurs : paraplégie, paralysie d’origine cérébrale, traumatisme crânien ou médullaire, sclérose en plaques, dystrophie musculaire, arthrites rhumatoïdes, neuro­fibromatose, etc. Ces troubles entraînent notamment des limitations fonctionnelles au niveau de la coordination des mouvements (athétose, dyspraxie), de la locution, de la mobilité, de la dextérité.

  2. Les troubles visuels comprennent la cécité et la malvoyance. Les situations de malvoyance peuvent concerner l’atteinte de la vision centrale, l’atteinte de la vision périphérique, la vision floue, provoquant des incapacités totales ou partielles pour la lecture, l’écriture, pour se déplacer…

  3. Les troubles auditifs dépendent de plusieurs facteurs et peuvent engendrer différentes situations de handicap selon le degré de surdité (allant de la malentendance légère à une surdité dite totale), la période de survenue des troubles auditifs, la capacité des personnes à suivre/produire un discours sous sa modalité sonore, l’appareillage éventuel des personnes (prothèse ou implant cochléaire).

  4. La dyslexie est le trouble le plus connu parmi les « Troubles spécifiques du langage et des apprentissages ». Il est la conséquence de dysfonctionnements neuro-cognitifs qui ne permettent pas d’accé­der automatiquement à la reconnaissance des mots et à leur représentation orthographique. L’ensemble des troubles du langage peuvent affecter l’acquisition, l’organisation, la rétention, la compréhension ou le traitement de l’information verbale ou écrite ainsi que la production verbale ou écrite. Parmi les autres troubles spécifiques des apprentissages, on peut citer : la dyscalculie, la dyspraxie, les troubles visio-spatiaux, la dysgraphie, les troubles de l’attention…

  5. Certains étudiants présentent des troubles psychiques graves et durables qui interfèrent avec leurs études et leur vie sociale.

    Ces troubles peuvent être antérieurs à leur arrivée à universitaire ou se révéler au cours de leur cursus. Ils donnent lieu à des prises en charge spécialisées comprenant souvent des traitements médicamenteux et des psychothérapies de longue durée.

    Parmi les troubles psychiques, on compte par exemple la dépression, l'anxiété et les phobies, les troubles schizophréniques, bipolaires.

  6. Qu’ils soient acquis (lésion cérébrale due à un traumatisme crânien, une tumeur ou une mala­die neurologique voire psychiatrique…) ou congénitaux, les troubles cognitifs peuvent se tra­duire par une lenteur, une fatigabilité associant, en particulier, des troubles de la mémorisation et des troubles de l’attention.

  7. Parmi les maladies dites invalidantes on compte toutes les maladies respiratoires, digestives, parasitaires, infectieuses (diabète, maladie de Crohn, cancer, mucoviscidose…). Elles peuvent être momentanées, permanentes ou évolutives.

  8. Le syndrome d'Asperger est un trouble de la famille de l'autisme, un trouble envahissant du développement et qui se manifeste dès l'enfance. Les sujets atteints par ce syndrome ont des difficultés à se sociabiliser et à interagir avec les autres personnes, une altération de la communication, c’est-à-dire une difficulté dans la communication verbale et non verbale.

Je pense être en situation de handicap, mais je ne suis pas sûr de pouvoir bénéficier d’un aménagement de mes examens ou pour mes cours, comment faire ?

En fonction du handicap, du projet de l’étudiant et de ses souhaits, le Pôle handicap évalue en lien avec l’Espace Santé Étudiants et les professionnels de structures spécialisées les besoins spécifiques de l’étudiant et propose la mise en place de compensations (aides techniques et aides humaines) nécessaires sur le plan pédagogique (cursus et examens).

Conditions :
Les troubles ou le handicap doivent obligatoirement être attestés par un professionnel de santé spécialisé (diagnostics, attestations, audiogramme). Ces diagnostics doivent être présentés à un des médecins de l’Espace Santé Etudiant. Ce dernier vérifiera le caractère durable (plus de 1 an) ou définitif des troubles et fondera les bases de possibles aménagements par un avis médical. Cependant cet avis médical est une condition nécessaire mais pas suffisante pour son application. Seule la décision du Président/de la Présidente de l’université, appelé « Notification… », sur avis de la commission compétente déclenche de droit le plan personnalisé des études supérieures (PPES). C’est ce seul document qui fait foi.

À noter :
- La présentation d’un certificat médical établi par votre médecin traitant n’est pas recevable.
- Un handicap temporaire (fracture, etc.) ou une grossesse ne rentrent pas dans les attributions de compensation par le Pôle handicap. Si vous êtes dans cette situation vous devez vous rapprocher de votre directeur des études.

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Réussir sa scolarité en situation de handicap
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Attention : Vous devez avoir effectué votre inscription administrative 2023-2024 pour remplir un dossier. À défaut votre dossier ne sera pas pris en compte. Date limite le 20 octobre.